Lettres Citoyennes Éparses

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250e ANNIVERSAIRE DE MOZART



Mozart, sensible philtre musical miraculeux pour l’Éternité.

 

Ainsi qu’il le ferait d’un invisible fil d’Ariane, Mozart parvient à tirer du sortilège de ses divines harmonies sur nos esprits comme en nos coeurs tout un jaillissement immatériel de sonorités universellement célestes. Un génie sur l’évidence duquel ni la pesanteur du temps ni les contraintes matérielles quotidiennes ne parviennent à avoir ni prise ni effet sur le retentissement d’une Oeuvre aussi grandiose.

 

Et où nos médiocres temps passé, vécu, perdu, choisi et retrouvé, ici-bas, nous révèlent  parfums et saveurs en des accords, qui saisissent spontanément hommes et femmes de tous pays et tiennent même leur amour en haleine, quels que soient les époques, les évènements ou les situations, auxquels ils sont confrontés.

 

Sa musique ne peut donc avoir d’âge, puisque procédant du pur esprit de l’énergie de la Création, elle irradie sans cesse la matérialité et l’immatérialité de notre bas-monde, qui retrouve, du même coup, le fondement de sa raison d’être et de sa perfectibilité.

 

Joie et tristesse, bonheur et malheur participent en étant sublimés et confondus d’une démarche d’assimilation, de méditation et de contemplation aux accents rédempteurs.

 

Dans ces moments ineffables, plus rien ne peut venir troubler la révélation de la coïncidence de l’essence et de l’existence ici-bas sans que, pour autant, la subtilité d’accords entre ces rythmes mystérieux ne nous prédisposent à nous faire accéder à une vertigineuse sensation d’abandon et de sérénité.

 

Oui, Mozart détient bien hors du temps le secret de pouvoir réanimer nos corps, nos esprits et nos schèmes de vie pour les métamorphoser dans un au-delà paradisiaque, dont la magie du prodige nous ouvre l’accès.

 

La monotonie quotidienne est ainsi sublimée et s’efface devant le mystère tout-puissant de la Création artistique, même si l’artiste doit faire don et concéder, comme Mozart, à notre humanité éphémère et souffrante l’exégèse de son miraculeux sacrifice.

 

 

 

                                                                                               CALVERO

 

            « Vitraux intimes »      - 1



13/02/2019
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