Lettres Citoyennes Éparses

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A BEZIERS, QUI FAIT QUOI ET COMMENT ?

(… ou la matérialisation du vieil aphorisme « comme on fait son lit, on se couche »

 

Il semblerait, en effet, que l’on ait beaucoup ergoté dans le passé sur le prétendu génie et les palpables richesses de notre antique Cité, où a prédominé, sans conteste, au cours des siècles dans notre Opinion, une propension certaine à « la religion de la combine et du pétassage ».

 

Ce qui ne cesse, aujourd’hui encore, de porter préjudice aux critères de crédibilité de son image historique et de fiabilité d’un certain esprit d’opportunisme et de lucre forcenés développé et entretenu par les générations successives de ces « décideurs » du conservatisme biterrois.

 

À tous les niveaux de la vie industrielle et commerciale, intellectuelle et culturelle, politique et philosophique, sportive et pédagogique ce paradoxe mortel phagocyte à la longue velléités et capacités humaines, parce qu’il incite un peu trop à confier aveuglément à certains « privilégiés » le soin de mêler et démêler le cours de toute initiative, entreprise ou activité. Si bien que les bonnes volontés et, même, les talents sont quasi obligés de composer avec les pressions d’opportunisme, d’arrivisme et de clientélisme ambiants et au point qu’ils doivent, trop souvent, s’expatrier pour les réaliser sans pour autant ne pas être déconsidérés, dès leur retour sur la terre natale.

 

Même la dimension et la réalisation des projets collectifs sont soumises aux critères de  satisfaction personnelle d’intérêts, souvent contradictoires voire opposés, des uns et des autres. Autrement dit, si la poursuite du Bien public ne peut plus être source de motivation et d’émulation citoyennes, il ne peut plus exister d’élément catalyseur d’un développement harmonieux et durable de la Cité, c'est-à-dire de sa citoyenneté.

L’un des exemples les plus significatifs à cet égard nous parait être dans la Ville l’état d’abandon et de négligence de ses beaux espaces séculaires de bâti et de non bâti du Secteur sauvegardé de Béziers – le plus important de tout notre hexagone avec ses 235 ha -, dont les lignes de perspective mériteraient d’être remises en valeur comme sur les Allées Paul Riquet depuis le Plateau des Poètes jusqu’au Théâtre ou autour de la romanité de l’Abbatiale et de la place St Jacques ainsi que de la reconfiguration piétonnière et paysagère de ses remparts jusqu’à St Nazaire. Etc…

 

                                                                         CALVERO

 

NB « VITRAUX INTIMES

 

 N° 17

 

 



20/03/2019
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