ELOGE D’UN JOURNAL -QUOTIDIEN, REVUE OU BULLETIN– DE QUALITE DANS SON ANALYSE ET SA COMMUNICATION DE L’ACTUALITE
La nécessité, le devoir et le pouvoir « citoyens » de confronter en permanence l’authenticité et la véracité du contenu d’informations et de commentaires de la presse d'actualité avec l’état et le degré d’ouverture d'esprit des lecteurs, leurs certitudes et leurs convictions, voilà qui devrait fonder et valider la vocation de communication essentiellement objective, ouverte, formatrice et épanouissante défendue par les journalistes ou les chroniqueurs dans leurs articles.
Car, s’il est vrai et incontestable, que d’à peu près toutes les composantes sociales de tous les Pays s’élève une irrépressible aspiration à la libre communication d’un Progrès plus justement dispensé et réparti dans beaucoup de domaines, il est non moins vrai et incontestable que la vulgarisation de l'audience en temps réel des moyens d' information modernes a favorisé la plus large et la plus rapide assimilation pratique, technique, technologique, scientifique, culturelle et humaine des données progressives de l'évolution et de la connaissance dans ces divers domaines.
Or, la difficulté majeure pour atténuer la complexité de ces connexions socio économiques et culturelles, afin que la frange la plus large de l'Opinion puisse en tirer profit et parti, à sa mesure et à son rythme, doit consister à réguler la fluidité ou la volatilité et la subjectivité des informations ou nouvelles tant par la qualité rédactionnelle que par l'objectivité la plus rigoureuse dans la relation des faits, des phénomènes, des événements et des débats à présenter dans le plus large éclairage de tolérance du contexte de leur survenance.
Il nous appartient donc, plus et mieux qu'à d'autres, d'être, relais et observatoire attentifs à l'éveil de la réflexion et de la conscience individuelles et collectives face aux fortes poussées, parfois violentes et subversives, d'énergies tantôt émancipatrices, tantôt manipulatrices, qui font se heurter les idéologies, les pressions et les totalitarismes socio-économico-politiques dominants et persistants.
Voyez comment, déjà, grâce à l'influence des médias, l'arbitraire de la pensée unique, autoritaire et autocratique a fait son temps après avoir fait son trou. Ni les idées reçues ni les références sociales ne parviennent plus à s'imposer comme immuables car les ressorts sociaux, économiques, philosophiques, religieux et politiques sont dans, à peu près, tous les pays tributaires de courants et de mentalités contradictoires, qui, pour faire, coûte que coûte, aboutir leur point de vue, n'hésitent plus à en venir, même, à des actions terroristes et criminelles pour tenter d'imposer leur hégémonie dissimulée assez souvent sous une coloration de fondamentalisme religieux de mauvais aloi.
Et, c'est bien là, selon nous, l'honneur de la presse écrite, parlée et télévisée, que d'avoir hautement contribué à cette émergence irréversible d'un humanisme universel, offensif, critique, caustique et contestataire en révélant à l’Opinion internationale grâce à la simultanéité de l'information et des images, que ni la naissance ni le rang ni la fonction ni la fortune ne peuvent prétendre régenter, circonscrire ou altérer l’Opinion, puisque la prééminence du pluralisme des idées et des croyances, des convictions et des engagements réussit, peu à peu, à imposer la suprématie de la tolérance et du libre-arbitre dans le processus quasi généralisé de soumission à l’éthique d’une civilisation de progrès universel.
Le tout est, donc, de vérifier, que cette même presse parvienne, et notre présent Bulletin en particulier, à préserver les structures éthiques valorisantes d' une pensée volontaire, consciente, responsable et solidaire émanant d'actes de société, dont, seules,
NB « VITRAUX INTIMES » -9
CALVERO