Lettres Citoyennes Éparses

Lettres Citoyennes Éparses

POUR BERTRAND ET INES, SELON MON COEUR...

 

 

Avant que vous n'ayez vingt ans, que le souci ne vous hante et que devant l'Amour à deux battants, peut-être, votre âme d'enfant déchante, permettez, qu'encore une fois, chemin faisant, je vous prenne la main à l'écoute de cette chanson de la vie, de ces paroles de pluie et de vent bienfaisants, qui s'harmonisent de soleil brillant à l'envi et conduisent de forêts de poésie en chemins de prose.

 

L'enthousiasme au coin des lèvres, vous apprendrez dans les rigueurs du ciel, des saisons et de l'humanité les leçons de sagesse et de réconfort de votre volonté domestiquée.

 

Tout votre être s'irradiera de cette précieuse sérénité, avec laquelle, telle l'abeille, vous butinerez cette poudre de vie vermeille, qui fera le miel de vos plaisirs avant de se transmuter dans le creuset de votre expérience en gelée de souvenirs.

 

Souriez à la vie ! Souriez sans fausse honte ni fausse pudeur ni fausse sensiblerie car votre sourire trahit et traduit à l'entour la qualité de votre âme; ainsi vous embellirez tout ce qui fera l'existence autour de vous et vous vous embellirez.

 

Pas trop, quand même …! Afin que je puisse soutenir de ma pauvre mais indéfectible affection le charme conquérant et l'ambition légitime de votre personnalité, enfin, libérée et révélée à elle-même.

 

Et ne me demandez plus jamais lequel de vous deux je préfère car ni dans mes sentiments ni dans ma philosophie je n'aurai, tout au long de ma vie, laissé la moindre place à la partialité, pas plus qu'à l'équilibre instable de la Balance ou de l'Intolé-rance !

 

A tous les deux, pour jamais

 

 

VITRAUX INTIMES  

n° 19                                                                                             CALVERO


20/03/2019
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